vendredi 1 janvier 2010

La résurrection de Solveig et les soins de Loève...


Je savais qu'Il ne désespererait pas la revoir ici. Gare de l’Est, 27 octobre 1899 au matin, Solveig se tenait sur le quai de départ de l’Orient-Express. Surpris, par sa présence, Il s'était fait discret, moi aussi.
Il avait fait sa connaissance le 9 septembre 1898 à Genève, à l’Hôtel Beau-Rivage où ils avaient sympathisé autour d'une tasse de thé. Il avait été ébloui par son sourire et son regard. Ils s'étaient convenus d'un rendez-vous le lendemain soir. Là encore, je m'étais faite discrète.
Le rendez-vous fut manqué et sans suite car le 10 septembre, L’impératrice Sissi était assassinée et dès le lendemain Solveig regagna son pays.

Le train avait quitté Strasbourg et franchi la frontière Allemande depuis longtemps. Comme convenu elle entra dans le wagon restaurant avec son « rendez-vous ».


Il ne m'avait pas remarquée, il était là, immobile dans l’obscurité du corridor, il s'était placé en retrait pour demeurer invisible, du moins aux yeux de Solveig...pas aux miens en tout cas... Il ne lâchait pas du regard le vitrage décoré de la porte.


Une fois l'échange effectué, Solveig repartit dans sa direction, seule. Il lui aura suffit le temps de cet échange...pour que je le perde de vue...


Immédiatement je sentis Solveig en danger, et mon pressentiment fut immédiatement confirmé Solveig disparu aussitôt de mon champs de vision. Collée contre la porte extérieure du wagon restaurant, je saisis la poignée, et sans réfléchir je l'ouvris. De toutes mes forces j'arrivais à me hisser sur le toit du wagon. Un vent glacial me paralysa. Mais ma rage de ne pas voir Solveig finir entre les mains cet homme me donna la force pour avancer. Deux voitures plus loin je vis une porte s'ouvrir...et...le corps de Solveig s'apprêtant à tomber sur le ballaste. Il s'en fallu de peu...Je saisis son corps sans vie, j'ouvris doucement la porte...il n'était plus là...il avait déjà regagné son compartiment… je tirais Solveig sur la plate forme... Et doucement je commençais à la caresser...à la masser...à l'embrasser...Je suis une Djinn...et les pouvoirs d'une Djinn sont infinis...Plus tard...de retour dans le wagon restaurant...Je vis cet Homme descendre discrètement à Munich...Et...je vis aussi Charles monter...


Charles allait bientôt arriver...

Solveig revenait doucement à la vie...

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J'aimais la jolie paire de fesses... bien rondes et tenues... de Solveig...je posais mes mains aux longs doigts fins sur celles-ci...Je fis faire un demi-tour...la dentelle séparait nos corps plaqués l'un contre l'autre...Mes mains, aux ongles vernis, passaient et repassaient doucement, par de lents mouvements cycloniques, sur ce séant vraiment irrésistible..
"-Et là... tu as mal..là...? Lui demandais-je.
- Oui..un peu... mais continue... car je sens que les douleurs s'estompent peu à peu...".Me dit-elle.
Je sentis que le mouvement de mes mains apaisaient le feu de la douleur de ces parties intimes, je les recouvris d'une culotte en soie noire. Charles nous attendait ...et si... serait ce possible...peut être est il là...derrière la porte...son oeil collé à la serrure...dans le doute...je ne résistais pas à l'envie de m'amuser un peu...

"-Non Loève ne fais pas ça...!
- Et pourquoi pas... Solveig...?
- Si on nous voyait...?
-Mais on ne nous voit pas...et puis tu verras c'est très agréable... je commence par ta nuque... puis je descends lentement le long de ta colonne vertébrale et...

- Je le sais... mais ce n'est pas le moment pour... on nous attend... Charles attend...
-Juste cinq minutes....allez... laisse-moi faire... j'en ai si envie... et puis je suis sûre que Charles sera ravie de nous voir... ensuite... avec les joues rouges...
- Il va s'imaginer des choses encore...hiiiii....".

entre Solveig et moi, la proximité corporelle ne nous effrayait pas... ni les gestes tendres...
ni les... baisers échangés d'abord sur le haut du cou, puis entre cette zone si sensible et les épaules... tandis que nos mains hésitaient encore à naviguer entre courbes et déliées... nos corps préféraient désormais une liberté totale pour se chercher, se trouver et s'unir... nous chuchotions de ravissement... nous gémissions tout doucement... et 45 minutes plus tard... nous étions face à Charles... les joues rouges... et le sourire jusqu'aux oreilles...

"Charles... tu sais ce que c'est... les Filles... on est toujours longues à se préparer... mais je vois que tu ne t'es pas ennuyé ici... car la bouteille de cognac que tu avais commandé... est vide...



« Oui je sais... à se préparer...héhéhé...hipssss". »

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« Entre Charles, nous attendons de la visite, cache toi là, ne dit rien, et regarde, tu sais faire ça n'est ce pas, regarder sans rien dire...sans être vu... »


Solveig saisit son appareil photo et me fit un clin d'oeil...je commençait alors à me déshabiller sous le regard de Charles et...de Hasting...dont je sentais la présence de l'autre côté de la porte avec Poirot.
Au moment, où Solveig prit son premier cliché, je m'écroulais sur le tapis. Je sentis Charles frémir...j'ouvris un œil et lui souris pour le rassurer et lui faire comprendre de ne pas bouger...au même instant, Hasting entra en défonçant la porte.
Solveig pleurait à chaudes larmes…

- Allons allons, reprenons depuis le début : Comment vous êtes vous procuré cet appareil-photo ?
- Ben, il m’a été prêté par un ami bloggeur, je le connais à peine…
bredouilla Solveig.

Poirot se recula pour regarder le champ de vision et prit une photo.


- Hiiii ! Criai-je.


- Qu’avez-vous ? Ho…Mais votre amie n’est pas morte !


- Oui, monsieur Poirot, Loève et moi, Solveig, on voulait juste vous faire une bonne blague !


- On va vous prendre en photo, vous et votre ami Hastings, vous êtes trop chics !

Façon de parler. Ce cher Hastings gardait trace bleutée de son œillade à la porte du restaurant, tandis que Poirot arborait une magnifique rondelle rose, souvenir de sa photo ! Se regardant dans le magnifique miroir du wagon-restaurant, sous
nos rires déployés avec Charles.

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Les filles osent espérer que vous nous en voudrez pas trop d'avoir "utilisé vos écrits...Marcus, Charles et Jack..."

Nous vous souhaitons une douce nouvelle année...

...pleine de plaisir....


Loève.

4 commentaires:

  1. Vous en vouloir,mais ces hommes là sont des gentlemans ! En tout cas heureuse d'avoir découvert en juin votre univers !
    Et belle surprise ce soir avec ce texte...
    Belle année à toutes les deux !

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  2. Hé bé ! C'est une jolie surprise les Filles...

    Oui, tous mes voeux à vous pour cette nouvelle année, beaucoup de plaisir surtout...

    Au fait, vous venez quand sur mon bateau ?
    Sourire...^^

    Plein de besos !
    Jack

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  3. j'ai regardé sans rien dire et beaucoup apprécié... 2010 secondes au moins de pur bonheur visuel et autres...
    bonne année à vous les Filles.. et (ne) soyez (pas trop) sages....

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Au plaisir de vous lire!