lundi 2 novembre 2009

Impatience...

Y croire.
Attendre.
Tourner.
Se ronger les sang, ronger son frein.
S'assoir.
Se lever.
Garder la tête basse, lever les yeux au ciel.
Soupirer.
Gémir.
Porter ses mains au ventre.
Marcher.
Déambuler.
Passer ses doigts sur le mur.
Tambouriner.
Observer ses pieds.
Se demander si ce rouge...
Caresser sa jupe.
La faire glisser sur ses genoux, un peu plus haut?
Tendre ses doigts
Tendre sa jambe.
Tourner ses chevilles. Faire une pointe, ou deux.
Croiser ses doigts.
Nouer sa mèche de cheveux.
Frotter le bout de son nez.
Se gratter la gorge.
Soupirer, encore.
Se lever.
Le voir.
Se demander, et si?
Si, c'est lui...
Ne plus bouger.
Se figer.
Sentir son coeur battre, bondir.

Mourir.

Vivre.
Contre lui.
Mmmm.
Tout contre.

Respirer, enfin.
L'aimer.



Solveig.

9 commentaires:

  1. Ah, un vrai petit tableau de fille avant la rencontre...

    Et il y a des féministes pour croire que ces émois n'existent pas.
    Les hommes sont pareils, s'entraînant derrière un miroir à faire mine de rien pour ne pas tomber au premier " Comment tu me trouves ?"

    Bom, trop tard...

    Besos Solveig la tombeuse !
    Jack

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  2. L'attente inquiete et fébrile, tout en plaisirs à venir et craintes stupides repoussées...délicieux, vraiment!

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  3. j'ai de plus en plus de mal à être patient en vieillissant... et lorsque j'attends...
    mais je sais aussi faire preuve d'une grande patience lorsque je suis enfin avec elle... et que j'ai tout le temps.;
    comme quoi... la patience sait avoir plusieurs facettes..

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  4. Jack, des bisettes, tombeuse? oh, vraiment! ;-)
    Yaelle, merci, et je suis contente de ton retour ;-) tu as fini d'attendre, cette fois...;-)
    Charles, patience et longueur de temps, font plus que force ni que rage, c'est ça?
    J'admire cette sagesse...amoureuse...!

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  5. L'attendre c'est aussi être avec lui, mais c'est vrai que contre lui , en épousant ses contours, c'est la vie.
    Bisous.

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  6. Dana, oui, mais vraiment, ne pas attendre trop longtemps non plus, je ne pourrais pas y survivre!

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  7. La douce brûlure de l'attente, que tu décris à merveille ...

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  8. Merci 97! douce brûlure, contradictoire n'est ce pas? comme glace brûlante, feu sous la glace...mmm le chaud froid ;-)
    Solveig

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  9. j'ai tellement attendu quand j'habitais la campagne... Et j'avais peur !
    En ville c'est différent, plus peur mais je deviens de moins en moins patiente, je veux tout, tout de suite !!!

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