lundi 31 août 2009

Manque


J'ai senti sa peau sur ma peau, ses mains sur mon dos.
J'ai humé son parfum, dévoré son sel.
J'ai fermé les yeux pour qu'il me voie
J'ai ouvert mon coeur pour qu'il s'installe.
J'ai donné ma bouche à la sienne, mon corps s'est livré.
Nous avons été deux, nous sommes devenus un.
Nous avons été un, nous sommes revenus seuls.
J'ai son odeur sur ma peau, son regard sous mes paupières.
J'ai son désir sur ma bouche, sa morsure à mon cou.
Il est parti, rentré chez lui.
Seule, je chancelle.
Son souvenir pour béquille,
Sa voix dans mes mots,
Drogue des sens,
Manque de Lui.
Je te veux, tout.
Reviens.

Solveig.

7 commentaires:

  1. Tu as ouvert ton coeur, donné ta bouche... Il reviendra c'est sûr !
    Très jolie surprise que ce texte juste avant d'aller me coucher...

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  2. Ah, je vois que l'été est passé par là et a fait des ravages...

    Prolonger l'été, c'est une idée !

    Beau texte Solveig, écrit avec du coeur et l'encre de tes veines...
    Besos
    Jack

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  3. Virginie...puisses tu dire vrai!
    Jack, l'été, le soleil tout..oui, est passé parlà...j'aime le chaud.

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  4. Terrible ton histoire...!

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  5. Nos sens ont moins de mémoire que notre esprit...heureusement...ou malheureusement...je ne sais pas trop en fait. Le manque est nécessaire pour apprécier la plénitude. Drôle de vie...

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  6. Le contraste est necessaire, triste/ gai, laid/beau, vide/plein...je ne sais pas si nos sens ont moins de mémoire que notre esprit: que dit ton odorat quand un parfum connu se glisse à tes narines? il te dit, plaisir avant chocolat? ou untel portait ce parfum?...le sens te rappelle des souvenirs...il est à l'origine de nos pensées parfois.

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Au plaisir de vous lire!