dimanche 28 juin 2009

Le cou

Tu poses ta main dessus comme un trophée, un signe d'appartenance, regardez cette poulette elle est à moi. Ta main grande et carrée aux cals bien placés juste sous les phalanges du bas.
Tu es rêche, tu es fort.
Tu me tiens chaud en hiver comme une écharpe de laine. Ca ne te plaît pas d'être traité comme une écharpe...alors enlève cette main de mon cou et pense à ce qu'il est.
Un cou.
C'est le socle indispensable à ma tête. Que ce soit celle du matin pas fraîche, ou du soir, maquillée, sans cou, ma tête ne tiendrait pas.
C'est le lieu de plaisirs insondables.
Comme cette fois où tu m'as caressée de l'index, du lobe de l'oreille jusqu'au petit triangle de la base de mon cou. Tu suivais la ligne tendue de mon regard vers toi, ce droit chemin qui rend le port de tête majestueux.
Le cou frissonne; sensible aux courants d'air il se soumet au courant chaud de ta bouche qui le longe.
Comme cette fois, ou rentrés de la plage, tu as repéré le sillon d'eau salée qui descendait de mes cheveux jusqu'à la pointe d'un sein. Le gauche, je m'en souviens.
Tu as soufflé en te penchant vers moi et de la langue tu as rincé le sel du haut en bas. C'était le premier pas.
Le cou se masse. Il te laisse faire, il se ploie vers l'avant quand, de ta belle main, tu le remonte. Et encore. Tu vas et tu viens, régulièrement comme le roulement du train. C'est bon.
Tiens, mange le. Il a du goût. Il râpe sous ta langue tant elle lui hérisse la chair. Il porte le parfum du jour parfois, il est chaud ou froid, il palpite en plusieurs endroits.
Le cou est petit quand il se rentre dans les épaules, il est grand quand il se penche en arrière au moment de l'arc ultime, la parabole jouissive.
Ce cou là n'est pas à toi, il s'offre parfois...
Tu ne le vois plus de la même façon n'est ce pas?
Oui, embrasse le. Il te veut.
Juste cette fois.
Mmmmm....


Interlude musical...merci Charl' de ton jardin lointain de nous envoyer ce coeur de blog ce love en récompense, nous qui débutons...ta confiance nous honore...en choisir 7? mais malheureux! nous vous aimons tous!

6 commentaires:

  1. et ces jolis grains de beauté qui sont discrètement apparents dans cette zone si sensible... et qui servent de points de repère éventuels a toute bouche égarée... pour le meilleur et pour.. le meilleur... Ce n'est pas le sentier prioritaire pour rejoindre mon jardin secret que ce cou, mais merci les filles de nous l'avoir fait découvrir. Il vaut le cou(p).

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  2. Le cou rime avec bisous.....
    Petit endroit si sensible chez moi... De vous lire ce matin me donne des envies !
    @Charles Tous les chemins sont prioritaires...
    Merci les filles pour cette ode au plaisir.... si joliment décrite !

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  3. Merci Charl' et Virginie! oui, le cou est un passage obligé et tous les passages sont prioritaires..à bon entendeur ;-)

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  4. Encore une histoire de cou...
    Oui, c'est sexy un cou !

    Besos
    Jack

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  5. Magnfique l'image de la parabole jouissive. Belle plume sensuelle, les filles : )

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  6. Jack le pirate, ben oui, encore!
    Dana, venant d'une fille c'est chouette merci!

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Au plaisir de vous lire!