mardi 16 février 2010

Le Baiser pour Charles...

 Bien cher Charles...ceci est pour vous...



Pourquoi lui ?
Parce qu’il est mystérieux, il montre tout sans rien dévoiler, il parle, il parle, tant, que j’ai voulu le faire taire, parce que je l’aime et que je voulais qu’il l’entende…
Il m’a suffit de l’embrasser…

Quel baiser lui avez-vous donné ?

Avec mes bras, avec mon corps, avec mes lèvres, je me suis faîte sangsue, pores à pores, je l’ai conduit dans ma mer intérieure, il aurait pu se noyer, mais ce baiser, ce bouche-à-bouche brasier l’a sauvé de lui même, il me donnait sa bouche je lui donnait de l’air, il me brûlait le cœur, j’inondais sa flamme, notre brasier dure encore, notre baiser fusionnel.

Votre premier baiser ?
Je ne sais plus l’âge exact que j’avais…elle…était plus expérimentée.
Je me suis retrouvée sans défense quand elle a commencé à dégrafer ma chemise. Je me sentais toute chose, sans réaction, avec juste des sensations, des frissons de ce que je ne savais pas encore être le plaisir à l’état pur, quand le corps envoie le signal que tout fonctionne en accord parfait, elle a posé sa main sur ma jeune poitrine, s’est penchée sur moi, et le parfum du chewing gum malabar a envahi mes narines, j’ai fermé les yeux, et je me suis abandonnée à ce baiser parfait.

Et le plus marquant ?
La première fois que…je en sais pas comment vous le raconter…un baiser interdit bien sûr, celui qui m’a appris que la découverte de l’autre n’a pas de limite, sauf celles que l’on se choisit…un baiser entre femmes, un baiser brûlant, de ma bouche à ses lèvres…

Votre type de baiser préféré ?
Celui de nos retrouvailles, chaque matin, celui de nos quais de gare et de nos chambres d’hôtel, celui que je reconnais entre mille, le sien.

J'aurais voulu...

 

J'aurais voulu participer au tag de Charles...Mais les mots qui refusent de s'habiller, les phrases qui ne veulent pas danser ensemble...les idées qui se bousculent...et tombent les unes après les autres...


Alors que j'aurais tant voulu raconter  pourquoi c'était lui.Pourquoi cet homme antipathique, arrogant, inaccessible, renfermé, froid...tout en lui me révoltait...Je ne supportais l'idée qu'un homme puisse m'impressionner sans comprendre pourquoi...J'aurais pu ressentir de l'indifférence pour lui...Mais non.... sa présence provoquait en moi des émotions prenant leurs sources dans une montagne de colère. Pourquoi lui? Pour tout ça peut être?..non? 

Et puis vous raconter que le baiser que je lui ai donné était agressif, un baiser où l'on mordille les lèvres....

Mais non, impossible, mon bureau, au fil de la soirée, flottait dans une mer de pages blanches griffonnées maladroitement ... comme mon premier baiser ... à la sortie de la piscine...derrière les sapins... Le premier pour nous deux...maladroits...ne sachant comment faire "bien"...

Faire bien...ce ce que je croyais...quand j'ai découvert ce tag...les idées étaient nombreuses, pourtant, leurs formes, leurs couleurs, tout...Mais là...rien...même mon baiser le plus marquant. Une soirée, entre copains, dans un pub. Nous avions fait la fermeture, la Guiness nous faisait chanter sur le quai. Et puis, la pluie s'est mise à tomber lorsque nous sommes arrivés au phare. On s'est tous abrités sur le seuil de la porte. Nous étions serrés comme des sardines. J'étais planquée contre la porte. Lui aussi. Derrière eux. Les copains. J'ai senti ses doigts frôler les miens, les effleurer... J'ai réussi à tourner mon visage vers lui... il a plaqué ses lèvres contre les miennes. Elles étaient chaudes et avait le goût du malt et du houblon. Sa langue à commencer à caresser la mienne. Elles seules pouvaient bouger. Elles jouissaient d'une totale liberté...Et puis la pluie a cessé...le baiser aussi...

J'aurais voulu, même pour mon baiser préféré...celui qui a le goût des larmes, de la mer, le baiser salé.




mardi 9 février 2010

Maestro

Tu m'as souvent dit que mon corps est un tableau.
Beau parleur, aujourd'hui je te prends au mot.
Tiens, quelques outils, quelques pinceaux, n'hésite pas, mon corps sera ta toile.

Mmmm, oui, comme tu as raison de commencer par là...mon pied droit.
Tu parcours la plante, vierge encore, tu y poses quelque pinceau fin, en soie c'est certain, sa douceur me fait frémir, tu as trouvé le toucher, ni trop fort ni trop léger, déjà les frissons qui ne sont pas de rire, me prennent.
Oui, passe au dessus, là, sur mon cou de pied courbé, prêt à se laisser plier à ta volonté, tu me caresses, quelle couleur déjà? rouge, comme la passion, je sens qu'elle monte.
Tu chuchotes à mon oreille alors que ta main se fait subtile, je ne sais plus où tu en es... la cheville, le mollet? aaah, je te sens derrière le genoux, ma peau se hérisse, ma voix s'en mêle, j'ai chaud, alors que je suis nue, sur ce lit bien trop grand, et toi, enlève cette chemise, tu ne te tacheras pas, c'est promis.
Comment, déjà, tu quittes ce sésame pour remonter ma cuisse? pourquoi ne dis-tu plus rien, je sens ton souffle qui vibre, et ta main se met à trembler. Je me laisse tomber...
Je te conseille de ne pas prendre ce chemin, je ne pourrais pas tenir jusqu'à demain, va plutôt là, en bas de mon dos, ah, non, ce n'est pas une bonne idée je succombe à cette peinture là aussi, dans ce creux, le début d'une faille dont on ne connait jamais la fin, qui mène aux mêmes émois que par là...devant...
Non, suis ma colonne... oui... non... je ne sais plus, c'est que j'ai faim vois-tu?
Laisse moi te voir en peintre du dimanche matin, ton pinceau à la main et ton envie te guider.
Je voudrais aussi bien que tu utilises tous tes accessoires pour me peindre, me dessiner le corps, l'enduire de tes désirs, le parcourir de ta pointe comme un stylet, doucement, sans vouloir se presser.
Je te fixe, mon Michel-Angelo, mon Titien, tu es beau comme une sculpture de Rodin.
Ah, tu as repris le pinceau après cette mise en appétit, tu m'empêches de bouger, tes genoux autour de ma taille, comme un étau de velours, tu arasbesques mon devant, tu voyages sur la géographie de mes montagnes, tu voudrais planter le drapeau de la victoire, mais tu sais trop bien jouer de moi et de  mes sens, j'ai trop envie et tu la fait durer, car tu sais que je peux être avide.
Te voilà redescendu au nombril, mon Dieu, déjà, seulement?
Mais va plus vite, regarde, je me tord sous toi, tu ris presque, tu savoures ton pouvoir qui ne tient qu'à tes cuisses et ton pinceau, je me vengerai tu le sais, tu l'espères, alors tu plonges dans ma forêt noire, les soies ténébreuses s'emmêlant, méfies toi, tu risques de ne plus en sortir...tu es bien trop près du Graal, tu vérifies longuement que la porte fonctionne, avec un toucher on ne peut plus délicat, tu fignoles ta toile, tu l'améliores à ton goût, cela pourrait durer des siècles mais je m'évanouirai avant, je n'ai plus d'air déjà tu le sens?
Détache moi, délivre moi, utilise ton calame pour signer ton oeuvre, tu le sais c'est un incunable, il est unique ce plaisir là, c'est le tien, c'est le mien...
Je suis ton encrier...et crie!
Maestrooo...

lundi 8 février 2010

Mise à nu. #2

"ACTION"

Dans ton salon, assis dans ton chesterfield, tu regardes la pluie tomber. Tu écoutes le vent faire craquer la maison. Les feuilles des arbres sont tombées depuis déjà un mois. Tu aimes ces soirées d'hiver. Lorsque le temps semble s'arrêter. Faire une pause. Moi aussi.

Tu as éteint la lumière. Les flammes du feu qui se consume dans la cheminée, dessinent des arabesques sur ton visage. Je ne me lasse pas de te regarder. Tout en toi m'attire.



Doucement je commence à déboutonner ta chemise que j'enfile tous les soirs en rentrant. Je te regarde. Un bouton. Tes yeux noirs pénètrent mon regard. Je trésaille. Deux boutons. Ton sourire en coin caresse mes lèvres. Je frémis. Trois boutons. Ta peau mate effleure ma main. Je faiblis. Quatre boutons. Tes cheveux d'ébène frôlent mon cou. Je frissonne. Cinq boutons. Ton torse galbé se plaque contre mes seins. Je..je...perds pied...Six boutons. Tu recules. La chemise glisse le long de mes bras, et tombe sur le plancher.

Tu regardes mes seins. It's not.

Je me tourne j'observe la pluie glisser sur la baie vitrée. Je sens ton souffle chaud dans mon dos.

Tes mains saisissent ma taille. Puis descendent vers mes genoux. Puis remontent le long de mes cuisses. Mon corps ondule. Yes, it's not too. Alors, tu tires vers le bas ma jupe.

Mise à nue, tu m'installes dans ton chesterfield.

Les flammes, du feu qui se consume dans la cheminée, dessinent des arabesques sur mon corps. Tu ne te lasses pas de me regarder. Tout en moi t'attire.



"COUPEZ ! c'est bon à la garde?"

mardi 2 février 2010

Mise à nu.

Sur une plage, dans un bois, dans une clairière, sur une scène ou dans ton salon ?

Le matin, le midi, l'après-midi, le soir ou la nuit ?

En plein jour, dans la pénombre ou dans le noir ?

En hiver, au printemps, en été ou en automne ?

Il pleut, il neige ou il fait soleil ?

Et toi, allongé, debout ou assis dans ton chesterfield ?

Et moi, de face, de dos ou de profil ?

Je danse ou pas?

Une chemise à toi que je déboutonne doucement et que je fais glisser le long de mes bras ou bien un pull que j'enlève par la tête?

Un robe dont on enlève les boutons ou bien tu glisses la fermeture le long de ma colonne ?

Collant, jarretelle, bas, chaussettes ou rien?

Au fait, soutien gorge or not ?

Culotte, tanga, string, panty ou rien ?

Dis moi tout...Pour toi avec Nina...je veux que ce soit parfait !